Vous avez sûrement vu des panneaux avec comme libellé « Ici nous recrutons des menuisiers, charpentiers, couvreurs, peintres… » sur les bords de route où sont localisées des entreprises du bâtiment. Ce secteur peine à embaucher malgré les multiples avantages proposés. Pourquoi est-ce donc si difficile de trouver de la main d’œuvre ?
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Les métiers manuels ont de moins en moins la côte
Nous voyions déjà ce phénomène bien avant la crise sanitaire Covid-19 apparue en 2020. Malheureusement c’est devenu encore plus difficile désormais d’embaucher dans le bâtiment car nombreux sont ceux qui ont souhaité changer de voie vers un métier moins fatiguant. Beaucoup ont totalement switcher pour se consacrer à des activités en télétravail ou dans un bureau.
Il est vrai qu’exercer en tant que maçon, par exemple, requiert une certaine condition physique à tenir chaque jour. Sans parler des conditions météorologiques qu’il faut également supporter et notamment en plein hiver. Les entreprises spécialisées en peinture, comme Combarieu proche de Paris, en couverture ou en charpente bois rencontrent les mêmes problèmes (bien que ces métiers soient passionnants) car le travail s’effectue souvent en extérieur.
De même, les métiers manuels, comme les menuisiers spécialisés en portes et fenêtres sur mesure, peinent à trouver du monde. Pourtant, le personnel n’exerce pas dehors mais dans un vaste atelier plutôt confortable. Malgré cela, il est vrai qu’il faut tout de même supporter une certaine cadence de travail tellement les commandes sont nombreuses. Peut-être est-ce la raison pour laquelle les fabricants et les entreprises du bâtiment rencontrent des difficultés pour recruter de nos jours.
Des conditions de travail pourtant exemplaires pour attirer toujours plus de monde
Je ne vais bien évidemment pas parler ici des entreprises du bâtiment qui offrent de mauvaises conditions de travail. Non, ici je vais plutôt parler des entreprises et les fabricants qui font le maximum pour que leurs employés soient heureux de travailler.
Des entreprises, comme cette communauté d’artisans menuisiers par exemple, proposent de former les nouveaux arrivants au sein même de leurs locaux afin de leur offrir l’opportunité d’exercer un nouveau métier.
Mais ce n’est pas tout car, au-delà de la formation, les nouveaux employés sont chouchoutés pour qu’ils puissent rester. Ils bénéficient donc des quelques avantages :
– Revenu intéressant suivant le profil bien évidemment ;
– La possibilité d’être en CDI rapidement avec une période d’essai relativement courte ;
– Des chèques vacances ;
– Des primes de fin d’année ;
– Une mutuelle, etc.
Une communication à revoir ? Pas forcément
Le salarié Français a une mauvaise image du bâtiment car, suivant l’éducation de chacun, il considère ces métiers comme difficile, ingrats, peu rémunérateur… Or, ce n’est plus le cas désormais et les nouvelles technologies permettent désormais de travailler dans d’excellentes conditions.
A titre d’exemple, un maçon ne porte plus ses parpaings à la main comme c’était le cas il y a encore quelques années. Désormais, la plupart des chantiers sont équipés d’une grue mobile permettant ainsi d’aider au levage des matériaux. Cela évite donc les maux de dos souvent du au port de charges lourdes toute la journée.
Il en va de même pour un menuisier en atelier. Ce dernier possède désormais des équipements afin de porter les charges lourdes comme les vitrages, les barres en fer, les profilés en aluminium…
Il est donc légitime de se demander si les entreprises communiquent convenablement afin d’attirer toujours plus de monde. Généralement, oui mais cela ne suffit pas à trouver des profils intéressants bien que tous les canaux de communication soient exploités : radio, télévision, journaux, sites web…
Peut-être faudrait-il revoir encore une fois revoir la rémunération de ces derniers ? Peut-être faudrait-il proposer d’autres avantages mis à part veux listés plus haut ? A un moment donné, une entreprise du bâtiment est vite limitée malgré tous ces efforts pour embaucher.
Les travailleurs Français devraient plutôt se réveiller au lieu de rester au chômage ou au RSA. Ce n’est pourtant pas le travail qui manque, en sachant qu’ils peuvent en plus bénéficier d’une formation gratuite pour exercer un nouveau métier.